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Indian Bikes n’a pas réinventé le célèbre moteur d’un constructeur car allemand. Mais le constructeur a remporté ce week-end son sixième titre de rang en flat-track. Il est l’œuvre de son pilote number one, Jared Mees. C’est d’ailleurs le huitième titre du pilote qui avait rejoint Indian dès le lancement du programme FTR.
FTR : le prototype créé par le constructeur en collaboration avec le motoriste suisse SwissAuto survole la self-discipline depuis son arrivée sur terre. Dominé par les machines dérivées de la série depuis le crépuscule de la célébère XR Harley, le flat-track avait fait preuve de largesses réglementaires pour attirer une marque aussi prestigieuse. Depuis, ni Harley-Davidson, acteur historique de la self-discipline, ni les préparateurs spécialisés, qu’ils travaillent sur des twins Kawasaki ou Yamaha, n’ont réussi à rivaliser avec l’ogre. 
Depuis son arrivée, la FTR a trusté les victoires, les podiums, les titres et même les locations sur la grille : aux côtés des pilotes officiels, les privés passaient tous sur la FTR compé-client pour avoir une probability d’exister. Pour 2022, la fédé américaine modifiait enfin le règlement pour laisser une probability aux rivales et sauvegarder le spectacle. L’interdiction de l’Indian avait même été envisagée pour sauver la self-discipline !
Ainsi, le twin FTR, seul moteur spécifiquement développé pour la course, était pénalisé de quelques amendements strategies : régime moteur limité à 11 500 tr/mn (12 000 excursions pour les autres), corps d’admission réduits à 32 mm (contre 38) et, surtout, encadrement des plenty avec des poids maxi pour la roue arrière et le vilo de l’Indian. Plus ces éléments sont lourds en flat-track, plus la machine a de traction et peut utiliser sa puissance. C’était là la principale power de la FTR face aux MT-07 ou ER-6.
Ces nouvelles règles n’ont guère changé la donne. Indian a donc remporté à Volusia son sixième titre de rang grâce au podium de Jared Mees. Il devance son équipier Briar Bauman de 22 factors, bien qu’ils compte trois victoires chacun en 18 manches. Indian place par ailleurs six motos dans les dix premiers. Dallas Daniels complète le podium ultimate sur sa Yamaha.
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