Ipone Continental Cup : souvenirs d’un Superbolide à Croix

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Cafe Racer a choisi d’accompagner la première saison de l’Ipone Continental Cup créée par la Sima en engageant une moto aux couleurs du journal. Fin août, nous avions invité Philippe Lebeau, ancien pilote de désert et créateurs des lunettes Superbolide, à prendre le guidon de notre Continental GT. Il nous raconte ses souvenirs de Croix-en-Ternois.

Philippe Lebeau : jusque-là, tout va bien !

La Royal Enfield Continental GT 650 n’est pas forcément la première moto à laquelle on pense quand on veut faire de la piste. A fortiori pour s’engager en course. 45 chevaux indiens en folie dans un cadre tubulaire en acier, deux amortisseurs, des roues à rayons et une géométrie classic, il y a mieux comme arme. Mais quand Cafe Racer m’a proposé de participer à une manche du championnat Ipone Continental Cup sur le circuit de Croix en Ternois, la curiosité a été plus forte que mes aprioris. Après tout, pilote officiel Royal Enfield, ne serait-ce que le temps d’un week-end, ça se tente !

Premier constat en prenant la piste, la moto oblige à piloter différemment. Je pensais découvrir le pilotage à l’ancienne : il faut effectivement ciseler les trajectoires. Faute de canassons en abondance à l’accélération, il faut garder le most de vitesse en virage. En revanche, les pneus Continental ont infiniment plus de grip que leurs ancêtres, ce qui autorise des prises d’angle qui mettent rapidement en contact les repose-pieds et les tubes d’échappement avec le bitume. C’est là où le pilotage à l’ancienne n’a plus cours : pour passer vite sans poser de métal au sol, il faut beaucoup déhancher.

Alors, la Royal Enfield s’avère particulièrement efficace. Certes, Croix-en-Ternois est un petit circuit, mais les 600 Supersport tournaient environ 10 secondes plus vite, seulement, que les belles indiennes vintages. Particulièrement agile, freinant correctement, la Royal Enfield nécessite de garder un œil sur le compte-tour pour ne pas déclencher le rupteur calé vers 7500 excursions.

Bref, le championnat Royal Enfield Ipone Continental Cup, c’est énormément de plaisir avec des motos particulièrement amusantes, un seul prepare de pneus pour la saison (si, si, c’est doable !), couru par des vieux briscards généreux sur les gaz mais oh combien sympathiques !

Je dois avouer que le pilote officiel d’un week-end a trop cherché à approcher le coude du sol, histoire d’être le premier à le faire en Royal Enfield… Finalement, c’est tout le corps et la moto qui ont fini par terre. Cafe Racer, fallait pas m’inviter…

Texte Philippe Lebeau. Images Florian Meuret.

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